Rzepa, Agnieszka2014-09-052014-09-052013TransCanadiana, 6.2013, pp. 249-2621899-0355http://hdl.handle.net/10593/11416Les littérature des Premières Nations écrites au Canada ont été toujours animées par un projet social. Tout en reconnaissant que, comme l’a démontré Emme LaRoque, les possibilités de ces littératures ne se limitent pas à des messages culturels et sociaux, l’auteure du présent article se concentre sur des textes choisis des écrivains autochtones canadiens qui manifestent très ouvertement des visions entrecroisées d’un projet social traité comme « le » principal projet contemporain des littérature des Premières Nations. Les textes récents écrits par des auteurs autochtones en établissant un diagnostic très pessimiste de la condition du monde, semblent en même temps viser leur propre objectif par la mise en valeur des éléments relevant des épistémologies et des ontologies indigènes. Ces dernières sont vues, dans ce contexte, comme une nécessité urgente mais aussi elles demeurent ouvertes aux discussions. Les ouvrages sont destinés aux lecteurs qui n’appartiennent pas à la communauté autochtone et qui ne sont pas issus de la société de colons canadiens. De plus en plus souvent les auteurs autochtones introduisent dans leurs textes une profonde conscience globale, en essayant d’agir contre ce qu’ils considèrent comme le mal causé par la globalisation en globalisant la portée et la thématique de leur littérature. Leurs ouvrages suggèrent que s’il y a encore un espoir de guérison et de survie globale, il ne peut être réalisé que par l’intermédiaire de l’éducation et d’une coopération importante de multiples communautés en interaction, tant sur le plan global que local.en“It is always darkest just before first dawn’s light”: The Social Project of Recent Native Canadian ProseArtykuł