Tyszka, Zbigniew2017-10-192017-10-191974Ruch Prawniczy, Ekonomiczny i Socjologiczny 36, 1974, z. 4, s. 65-760035-9629http://hdl.handle.net/10593/19732Les recherches ont été menées à Poznań dans les années 1972 - 1973, par les candidats à la maîtrise, inscrits chez l'auteur, étudiant à l'Institut de Sociologie de l'Université Adam Mickiewicz à Poznań et qui étaient au nombre de 12. L'objet des recherches était constitué par les familles de la jeunesse délinquante de 13 à 16 ans, divisées, en vue de comparaison, en deux groupes: les familles de récidivistes et les familles de non-récidivistes. On a étudié à part, et cela également dans un but de comparaison, les familles d'adolescents déliquants adultes, de 18 à 25 ans. Chacun des trois échantillons comptait 100 familles. De plus on a, pour les familles des jeunes délinquants (13 - 16 ans), introduit un groupe de contrôle se composant de 100 familles de jeunes non-délinquants provenant d'un centre primaire d'apprentissage et d'une école primaire. Les échantillons ont été sélectionnés. On a appliqué une méthode statistique ainsi qu'une méthode monographique. On a utilisé les techniques suivantes: enquête du milieu, entretien non directif, observation, étude de cas et analyse des dossiers. L'analyse des résultats obtenus a mené aux conclusions suivantes. 1) On a trouvé plus de phénomènes négatifs chez les familles de délinquants mineurs que chez les familles du groupe de contrôle. Le plus grand nombre de phénomènes négatifs a été constaté chez les familles des récidivistes. 2) Il n'y a pas de lien direct entre l'intensité de la délinquance juvénile et la situation matérielle de la famille, seules les conditions extrêmement mauvaises peuvent renforcer l'action d'autres facteurs. 3) Le degré de participation à la vie culturelle est inférieur à la moyenne, en particulier en ce qui concerne les familles des récidivistes mineurs. 4) Dans les familles des jeunes délinquants on rencontre une désorganisation de la famille, des relations interpersonnelles, perturbées ainsi que des manquements éducatifs, plus souvent que chez les familles moyennes. 5) Les liens extérieurs des familles des jeunes délinquants sont un peu plus restreints en comparaison avec les liens analogues des familles moyennes. Les familles des jeunes délinquants (en particulier les familles de récidivistes) entrent également plus souvent en conflit avec leur milieu extérieur.polinfo:eu-repo/semantics/openAccessRodzinne uwarunkowania przestępczości młodzieżyArtykuł