Rejman, Genowefa2017-10-012017-10-011970Ruch Prawniczy, Ekonomiczny i Socjologiczny 32, 1970, z. 2, s. 85-970035-9629http://hdl.handle.net/10593/19410Cet article discute les vues de T. Cyprian 1 sur la menace que constituent pour l'humanité les progrès rapides de la technique, sur le comportement de l'homme envers ce phénomène et sur la responsabilité pénale de ceux qui sont la cause ou n'empêche pas les conséquences négatives du développement de la civilisation. La thèse de l'auteur selon laquelle le progrès technique menacerait inévitablement l'humanité n'est pas entièrement justifiée. La cause des malheurs humains, se ne sont pas les instruments, mais la façon de leur emploi (Naville). Les interdépendances qui pèsent sur l'homme vont de pair avec une limitation du mode d'exploitation, étant donné les différences de classe, différences idéologiques et sociales (Garraudy), ce qui, en conséquence mène à une utilisation funeste des conquêtes de la technique. Le problème de la responsabilité pénale, est, dans ce cas, complexe. Le centre de gravité se déplace du comportement de l'individu sur l'action de groupes sociaux entiers. Par conséquent la responsabilité de l'individu s'estompe. Par contre, la technique qui est le résultat du travail collectif devient plus indépendante et échappe maintes fois à l'action de l'homme. Le conflit entre les possibilités de l'individu et la technique entraîne souvent des conséquences négatives envers lesquelles des groupes sociaux entiers sont maintes fois impuissants. D'où l'apparition de la conception considérant qu'il n'est plus possible de justifier la responsabilité sur la base du principe de l'individualisation ou de la subjectivisation (Cyprian). Cette conception n'est pas pleinement justifiée. Elle ne fait pas la distinction entre les diverses causes de menace. Si le progrès technique est sciemment exploité contre l'humanité il est alors difficile de réaliser 3 a responsabilité pénale, avant tout vu la position sociale des individus décidant de l'utilisation des conquêtes de la science. Escamoter cet aspect du problème, en déplaçant la responsabilité sur les conséquences objectives, serait injustifié pour nombre de raisons. Cela empêcherait d'apercevoir les principales causes de menace, en portant l'accent sur des causes moins importantes localisées autor des conséquences. Cela empêcherait également de passer du plan du droit pénal au plan théorique, idéologique et d'entreprendre la lutte dans ce domaine. D'autres problèmes apparaissent, causés par le processus du travail, résultat du progrès technique. Il empêche dans une grande mesure de localiser la responsabilité pénale, et de lui donner un cadre convenable. Le problème essentiel se ramène à donner une réponse à la question: est-ce que dans le monde intégré de nos jours, la responsabilité pénale diminue à l'avenant du rôle que l'homme a joué dans le collectif ou bien augmente-t-elle à l'avenant des conséquences qu'a entraînées le comportement de l'homme multiplié par les actes d'autres personnes et machines. Il n'y a pas jusqu'ici d'élaborations théoriques exhaustives sur ce sujet. Une évolution intéressante a été notée dans les verdicts rendus par le Tribunal suprême en Pologne. En examinant des affaires pénales concrètes, le Tribunal a donné un éclairage nouveau sur certaines questions analysées. Il y a lieu de traiter à part le problème de la responsabilité pour une utilisation du progrès technique qui, tout en multipliant les biens matériels, n'entraîne pas moins, vu une conception défectueuse des frais sociaux du fonctionnement des entreprises, des conséquences funestes au développement biologique de l'homme en empoisonnant les biens fondamentaux indispensables à ce développement (Lange, Kapp). En système socialiste, le fonctionnement des entreprises n'est pas basé sur le profit. Les conséquences négatives qu'entraîne parfois leur fonctionnement découlent d'un manque d'harmonie entre les tâches d'optimalisation à long terme et les impératifs de l'optimalisation courante. C'est pourquoi, la solution de ce problème ne peut intervenir qu'au moyen de la responsabilité financière (dédommagements), comme cela a lieu en système capitaliste.polinfo:eu-repo/semantics/openAccessO tzw. niezawinionych stanach powszechnego niebezpieczeństwa (W związku z artykułem T. Cypriana)Non-Culpable Universal Danger, A Comment of Professor Cyprian's ArticleArtykuł