Kowalska, Kinga2014-09-052014-09-052013TransCanadiana, 6.2013, pp. 227-2341899-0355http://hdl.handle.net/10593/11414Le présent article examine l’intrigue autour de l'usine de chaussures Pallas dans le roman Salt Fish Girl de Larissa Lai, en proposant de la traiter comme une métaphore complexe des problèmes de la minorité chinoise au Canada. L’auteure y explore le fonctionnement dans le récit de la symbolique des chaussures et de la philosophie de la marche participant au processus de la création de la critique postcoloniale de l’idéal canadien du multiculturalisme, ainsi que de leur rôle dans l’expression de l’identité hybride et instable des immigrés. Focalisé sur les thèmes de la liminalité et du déplacement, qui dominent dans le discours concernant les chaussures, l’article analyse : l’image de la main-d’oeuvre de l’usine composée des ouvriers de couleur, tels des clones hybrides ; la rébellion qui consiste à laisser des empreintes par des salariés révoltés ; les stratégies publicitaires de l’usine. Ces thèmes contribuent à représenter les Canadiens chinois en tant que travailleurs demeurant dans la condition d’une dépendance inhumaine et hybride à l’égard des tout-puissants propriétaires blancs de l’usine. La conclusion de l’article révèle la vérité sur l’usine de chaussures où derrière une image idéalisée se manifeste la double nature du mutliculturalisme avec, d’un côté, ses idéaux et, de l’autre, sa réalité passée sous silence.enFreedom Footprints. Multiculturalism from the Chinese Canadian Literary Perspective in Larissa Lai’s Salt Fish GirlArtykuł