Nadużycie prawa w dziedzinie przedawnienia

dc.contributor.authorSzpunar, Adam
dc.date.accessioned2017-07-22T11:10:03Z
dc.date.available2017-07-22T11:10:03Z
dc.date.issued1969
dc.description.abstractDans l'introduction l'auteur traite des fonctions que remplit l'institution de prescription. Il souligne que dans les législations modernes se manifeste une nette tendance à raccourcir les délais de prescription libératoire. La cause principale réside dans le fait que le rythme de vie est aujourd'hui plus rapide qu'auparavant. L'emploi de règles sur la prescription peut cependant mener à des solutions en contradiction avec les buts fixés par le législateur. D'exemple peut nous servir la conduite du débiteur qui retient le créancier d'intenter une action. La question se pose: est-ce que le tribunal peut ne pas prendre en considération l'écoulement de la prescription libératoire? L'auteur présente en peu de mots la position de la jurisprudence allemande et suisse à cet égard. La science et la jurisprudence dans ces pays admettent que sous certaines conditions le créancier peut faire appel à la règle sur l'abus de droit, annulant de cette façon l'objection du débiteur. Ces conceptions ont été greffées aux bases de la science polonaise. La législature les a admises, cependant elle s'est montrée trop libérale dans cette affaire. L'évolution de la législature a conduit à la formation du point de vue selon lequel même un comportement passif du débiteur peut dans certaines situations constituer un abus de droit, du fait qu'il menace les principes de coexistence sociale. L'auteur critique le développement de la jurisprudence et affirme que la règle sur l'abus de droit a entrainé des suites négatives consistant en une atteinte au régime de légalité et le remplacement des règles légales par la décision du tribunal. Il convient d'ajouter que certains jugements employaient la règle sur l'abus de droit également dans le cas de délais de faveur. Des modifications d'une grande portée sont introduits dans cette affaire par le code civil de 1964 qui ordonne de prendre en considération la prescription libératoire d'office. Indépendamment de cela, la prescription de l'article 117 § 3 phrase 2 du code civil prévoit la possibilité pour le tribunal de ne pas prendre en considération le délai de prescription libératoire. Cela est possible quand 3 conditions sont satisfaites: 1) le délai de prescription ne dépasse pas 3 ans, 2) le retard de la revendication est motivé par des circonstances exceptionelles, 3) elle n'est pas excessive. La jurisprudence considère qu'une telle réglementation exclut l'emploi dans ce domaine de la prescription sur l'abus de droit. L'auteur est tout à fait d'accord avec une telle position et polémise avec les points de vue différents à ce sujet. L'auteur commente ensuite la jurisprudence du droit du travail. Après maintes hésitations, la jurisprudence a reconnu que dans des situations exceptionnelles le retard de la revendication par l'employé peut être motivée. L'affaire donne lieu à de nombreuses discussions et exige une résolution de la part du législateur.pl_PL
dc.description.sponsorshipDigitalizacja i deponowanie archiwalnych zeszytów RPEiS sfinansowane przez MNiSW w ramach realizacji umowy nr 541/P-DUN/2016pl_PL
dc.identifier.citationRuch Prawniczy, Ekonomiczny i Socjologiczny 31, 1969, z. 4, s. 43-59pl_PL
dc.identifier.issn0035-9629
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10593/18902
dc.language.isopolpl_PL
dc.publisherWydział Prawa i Administracji UAMpl_PL
dc.rightsinfo:eu-repo/semantics/openAccesspl_PL
dc.titleNadużycie prawa w dziedzinie przedawnieniapl_PL
dc.title.alternativeAbuse of Right in the Statute of Limitationpl_PL
dc.typeArtykułpl_PL

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