“A loss so fine it pierced my heart.” Lost languages and Cultural Identity in Hiromi Goto’s Chorus of Mushrooms and Eden Robinson’s Monkey Beach

dc.contributor.authorBodal, Ewa
dc.date.accessioned2014-09-05T13:10:29Z
dc.date.available2014-09-05T13:10:29Z
dc.date.issued2013
dc.description.abstractBien que Chorus of Mushrooms d’Hiromi Goto et Monkey Beach d’Eden Robinson aient été écrits par deux auteurs évoluant dans des contexts ethniques et sociaux différents, les deux romans partagent le thème commun, celui de la perte de la langue ancestrale dans les textes des protagonistes. Dans Chorus of Mushrooms, les parents japonais immigrants de Muriel, ou Murasaki, construisent l’identité de toute la famille sur le rejet de la langue et de la culture japonaises ; dans Monkey Beach, la communauté de Haisla des Premières nations de Kitamaat où vivent la protagoniste Lisamarie Hill et sa famille, s’est presque entièrement occidentalisée et pratiquement plus personne ne parle le Haisla. Étonnément, dans les deux romans, la langue ancestrale peut être considérée comme moyen d’accéder à la véritable identité des protagonistes, comme une traduction de la tradition vers l’anglais ; ce qui ne s’avère être qu’une traduction approximative, loin de suffire à transmettre les complexités de leurs cultures respectives des non-Blancs. L’article est consacré à la question de la perte des langues et à leur rôle de porteurs de l’identité ethnique et culturelle dans Chorus of Mushrooms et Monkey Beach. L’auteur de l’article interroge la neutralité supposée de l’anglais ainsi que l’insuffisance des théories occidentales dans l’étude des textes des auteurs non-Blancs : tandis que l’anglais peut être, comme l’aurait dit Lacan, un fondement d’accès au droit du père (blanc), les langues ancestrales dans les romans de Goto et de Robinson se transmettent par l’intermédiaire des grand-mères des protagonistes. L’auteur analyse également l’importance des langues et des cultures ancestrales pour les familles / communautés dans lesquelles les personnages vivent.pl_PL
dc.identifier.citationTransCanadiana, 6.2013, pp. 235-248pl_PL
dc.identifier.issn1899-0355
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10593/11415
dc.language.isoenpl_PL
dc.publisherPolskie Towarzystwo Badań Kanadyjskichpl_PL
dc.title“A loss so fine it pierced my heart.” Lost languages and Cultural Identity in Hiromi Goto’s Chorus of Mushrooms and Eden Robinson’s Monkey Beachpl_PL
dc.typeArtykułpl_PL

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