Psychosocjologiczna interpretacja „drugiego życia" w zakładach poprawczych
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Date
1969
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Publisher
Wydział Prawa i Administracji UAM
Title alternative
Psycho-sociological Interpretation of "Second Life" in Reformatories
Abstract
L'idee de „deuxième vie" employé dans les institutions de resocialisation a un
sens particulier. Par cette expression on comprend d'ordinaire les effets négatifs
résultant de la vie en commun des mineurs dans les maisons de correction ou des
prisonniers dans les prisons.
L'article présent essaie de présenter la „deuxième vie" d'une facon plus large,
en tant que phénomène social que l'auteur explique à l'aide de ses connaissances
psychosociologiques et de ses propres études sur le fonctionnement du système
éducatif dans une maison de correction.
Dans la première partie de l'article, est présentée la structure formelle et
non-formelle de la maison de correction. L'auteur analyse le rôle des groupes
non-formels dans la structure de l'établissement et constate que dans les maisons
correctionnelles domine l'organisation formelle linéaire qui se characterise par la
faible intégration des trois sections de base de l'établissement — l'école, les ateliers
scolaires et l'internat. Une telle organisation rend difficile l'échange d'informations entre les sections et les différents employés à propos des élèves, ce qui en fin de
compte rend impossible de mener à bien l'administration et la direction de l'établissement,
ainsi que le procédé de resocialisation des mineurs.
Dans la deuxième partie, l'auteur analyse les rôles sociaux en rapports aux
différents groupes non-formels. S'appuyant sur ses investigations, il distingue six
roles charactéristiques que remplissent les mineurs dans un groupe non-formel.
Certains de ces rôles possèdent un nom dans Fargort de la jeunesse des maisons
correctionnelles. Les rôles effectués sont le fondement de l'appartenance des élèves
à des groupes non-formels définis, ou du fait qu'ils soient rejétés ou isolés. Ces
rôles déterminent le comportement des mineurs, et leur confèrent un certain ensemble
de droits et de privilèges.
La dernière partie est consacrée au problème du contrôle éducatif de l'organisation
non-formelle, dont l'utilisation est selon l'auteur la condition nécessaire
à la rationalisation du procédé éducatif dans les maisons correctionnelles. Par contrôle
éducatif, on entend l'étude et le règlement des relations interpersonnelles dans
les groupes non-formels. Pour terminer cette partie, l'auteur commente des formes
de contrôle éducatif des groupes non-formels, telles que la correction des rôles
sociaux ainsi que les techniques d'anéantissement des groupes non-formels destructifs
dans les établissement correctionnels.
En conséquences aux considérations présentées dans l'article, l'emploi du terme
„organisation non-formelle" comme le fait Fauteur, au lieu de „deuxième vie", est,
aussi bien du point de vue théorique que pratique, bien fondé. Le terme „deuxième
vie" n'est pas très clair, et on lui a donné dans les institutions de resocialisation,
un sens péjoratif. En revanche l'utilisation du terme „organisation non-formelle"
implique l'emploi, lors de l'explication de ce phénomène, de connaissances psychosociologiques,
qui permettent de la connaître, de l'exploiter et d'y remédier.
Description
Sponsor
Digitalizacja i deponowanie archiwalnych zeszytów RPEiS sfinansowane przez MNiSW w ramach realizacji umowy nr 541/P-DUN/2016
Keywords
Citation
Ruch Prawniczy, Ekonomiczny i Socjologiczny 31, 1969, z. 3, s. 275-291
Seria
ISBN
ISSN
0035-9629