“It is always darkest just before first dawn’s light”: The Social Project of Recent Native Canadian Prose
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Date
2013
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Publisher
Polskie Towarzystwo Badań Kanadyjskich
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Abstract
Les littérature des Premières Nations écrites au Canada ont été toujours
animées par un projet social. Tout en reconnaissant que, comme l’a démontré Emme
LaRoque, les possibilités de ces littératures ne se limitent pas à des messages culturels
et sociaux, l’auteure du présent article se concentre sur des textes choisis des
écrivains autochtones canadiens qui manifestent très ouvertement des visions
entrecroisées d’un projet social traité comme « le » principal projet contemporain des
littérature des Premières Nations. Les textes récents écrits par des auteurs autochtones
en établissant un diagnostic très pessimiste de la condition du monde, semblent en
même temps viser leur propre objectif par la mise en valeur des éléments relevant des
épistémologies et des ontologies indigènes. Ces dernières sont vues, dans ce contexte,
comme une nécessité urgente mais aussi elles demeurent ouvertes aux discussions.
Les ouvrages sont destinés aux lecteurs qui n’appartiennent pas à la communauté
autochtone et qui ne sont pas issus de la société de colons canadiens. De plus en plus
souvent les auteurs autochtones introduisent dans leurs textes une profonde
conscience globale, en essayant d’agir contre ce qu’ils considèrent comme le mal
causé par la globalisation en globalisant la portée et la thématique de leur littérature.
Leurs ouvrages suggèrent que s’il y a encore un espoir de guérison et de survie
globale, il ne peut être réalisé que par l’intermédiaire de l’éducation et d’une
coopération importante de multiples communautés en interaction, tant sur le plan
global que local.
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Keywords
Citation
TransCanadiana, 6.2013, pp. 249-262
Seria
ISBN
ISSN
1899-0355