Awans społeczny afrykańskich klas pracujących po uzyskaniu niepodległości (na przykładzie Zambii)
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Date
1970
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Publisher
Wydział Prawa i Administracji UAM
Title alternative
Social Advancement of African Working Classes: The Example of Zambia
Abstract
Présentant les changements sociaux en Zambie, l'auteur se concentre sur les
processus du nivellement social ainsi que sur les facteurs qui les engendrent ou
les freinent. L'article montre combien spécifiques sont les changements d'un pays
libéré du colonialisme, lorsqu' on les compare aux pays européens sur le chemin
du socialisme.
La libération de la Zambie a créé les bases de la formation d'une société
propre, avec une nouvelle structure sociale socialiste. Cependant la libération de
fait, et surtout les processus de nivellement social s'effectuent avec de grandes
difficultés. Elle "est freinée par de nombreux facteurs: les difficulté économiques,
le bas niveau d'instruction parmi les Africains, l'attitude stéréotypique de servilité
des noires envers les blancs, les grandes différences de culture entre les tribus
de Zambie, etc.
Parmi les facteurs économiques freinant le progrès social, l'auteur cite en
premier lieu la production de cuivre. Le cuivre constitue 38% de la production
globale du pays, 95% des exportations, et 56% des recettes nationales, mais ne
contribue pas pour autant à l'avancement des Africains du fait que les mines se
trouvent sous l'emprise de compagnies privées anglo-americaines et sud-africaines,
qu'il existe un manque d'ouvriers qualifiés parmi les Zambiens, et qu'à cause du
progrès technique, le nombre d'emploi diminue. Il est vrai que les compagnies
essaient d'éviter la nationalisation de la production de cuivre en augmentant le
nombre d'ouvriers noirs et leurs salaires. Cela n'exclut pas cependant les anciennes
relations de servilité, malgré les batailles des syndicats pour l'égalisation des
droits aux Zambiens et aux blancs.
Des changements radicaux interviennent sous l'effet de l'industrialisation et de
l'urbanisation du pays. Elles entraînent cependant de sérieuses difficultés. Les
migrations en masse de la population de la campagne vers la ville entrainent la
difficulté de son adaptation aux nouvelles conditions et une atteinte aux liens sociaux
au sein des tribus à la campagne. La stabilisation des relations interpersonnelles
dans la ville et la réintégration des liens sociaux à la campagne exigent de
grands efforts de la part des syndicats dans leur coopération avec l'état.
Le facteur rendant difficile le progrès général du pays est le bas niveau
d'éducation et d'instruction, en particulier le manque de conscience sociale des
masses africaines: l'attitude traditionelle de servilité envers les blancs, le manque
de respect de l'autorité, ainsi que l'exigence du respect de l'autorité dans les
relations entre les ouvriers et les cadres noirs, le manque de compréhension des
bases des relations de travail et de salaire dans les conditions de production
nationalisée, enfin le manque de responsabilité etc.
La Zambie, d'après les arguments de l'auteur, en tant que nouvel état, après
l'abolition des gouvernements des blances se trouve avant tout en face d'un problème
fondamental — l'amélioration de l'éducation, condition du relèvement de la
conscience sociale et la formation d'ouvriers et de cadres propres- ce qui est indispensable
au progrès social.
Description
Sponsor
Digitalizacja i deponowanie archiwalnych zeszytów RPEiS sfinansowane przez MNiSW w ramach realizacji umowy nr 541/P-DUN/2016
Keywords
Citation
Ruch Prawniczy, Ekonomiczny i Socjologiczny 32, 1970, z. 1, s. 265-294
Seria
ISBN
ISSN
0035-9629