Prawo rzymskie w okresie Renesansu i Baroku. Humanistyczny wymiar europejskiej kultury prawnej.

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2012

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Wydawnictwo Poznańskie sp. z o.o.

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The history and formation of the European legal culture that had been developing and taking shape since the Middle Ages when universalism manifested itself as ius commune and seemed to be a satisfactory solution, has been marked with the appearance of a trend called ‘legal humanism’ which developed in response to the humanistic Renaissance postulates. While humanism itself pertained to arts and science of the Renaissance period, legal humanism that emerged centuries later, challenged the medieval interpretation of Justinian texts and postulated the rejection of the mos italicus methods described as praemitto, scindo, summo casumque figuro – praelego, casus, commodo, obiicio (Math. Grib. De meth, 3.94-98). The supporters of the new humanistic jurisprudence advocated recognition of Roman law as an element of the research into the Antiquity. As a result, ancient texts underwent a certain ‘purification’ and were subsequently used for the teaching of Roman law based on subsequent „Glosses and Commentaries”. Critical reviews of the fundamental sources of law as well as the first translations of till then unknown Greek texts were also attempted. That all was possible because the jurists of that new era had a much more comprehensible education and linguistic skills and were able to read texts in Greek and finally break away with the medieval impasse Graeca sunt, non leguntur, going beyond the „judicial Bible” of the compilation of Justinian texts only, searching for new and often multi-aspect meanings and a true understanding of the Ancient World. This new approach to Roman law had also changed the attitude to legal studies which ceased to be seen as merely updating the existing laws i.e. serving the practice. Roman law was finally recognised as a historic phenomenon, a product of its times that evolved together with the changing world, and the study of Roman law became an aim and objective of its own. Such an approach quickly found followers in all Western Europe and replaced the exegetic commentaries with a new form – a treaty that compared the theory of law with the existing laws on the basis of its historic context. An author of a legal academic paper was no longer a mere executor and commentator of ius scriptum, but, being a jurist of humanistic views, transformed into a searcher of pure law, an expert of both the Antiquity and the contemporary World. As François Baudouin put it: sine historia caeca est iurisprudentia (De Institutione historiae universae, I, 609).
Pendant la formation de la culture juridique en Europe, dès le Moyen Âge se contentant de son universalisme sous forme de ius commune (droit commun, phénomène doctrinal et scientifique, constitué du droit romain interprété et adapté ainsi que du droit canon, complétés tous les deux d’institutions du droit féodal), le phénomène révélateur est la naissance du mouvement dit «l’humanisme juridique», formé suite à l’apparition des postulats d’humanisme de la Renaissance. L’humanisme juridique né quelques siècles plus tard que celui d’autres arts et sciences de la Renaissance met en cause le déchiffrage des textes de la compilation de Justinien. Il postule le basculement de la méthode mos italicus, décrite comme praemitto, scindo, summo casumque figuro – praelego, vers casus, commoto, obiicio (Math. Grib. De meth. 3.94-98) Les partisans de la nouvelle jurisprudence humaniste demandent d’ailleurs de considérer le droit romain comme l’élément de recherches sur l’antiquité dont la manifestation était une sorte «d’épurement» des textes antiques, utilisés dans l’enseignement du droit romain, des compléments ultérieurs (gloses et commentaires). Par ailleurs, à cette époque apparaissent des éditions critiques des sources, monuments juridiques de l’antiquité, et la traduction des textes grecs, inconnus jusqu’à ce moment-là. Des études aux valeurs universelles et humanistes ainsi que des compétences philologiques, notamment la connaissance de la langue grecque (grâce à quoi une impasse moyenâgeuse Graeca sunt, non leguntur a pu être brisée), ont permis aux juristes de la nouvelle époque de passer outre les textes de la compilation de Justinien, considérés jusqu’à présent comme « bible juridique », de les soumettre à une critique, leur but étant la recherche de nouvelles significations, souvent aux aspects transversaux, devant servir à leur compréhension réelle car ils passent désormais pour des textes faisant partie de l’antiquité. Cette nouvelle approche du droit romain a eu également un impact sur ses études. L’apprentissage du droit romain cesse d’être considéré uniquement comme une présentation de mis à jour du droit en vigueur, il cesse d’être au service de la pratique. Le droit romain devient un phénomène historique, un produit de l’histoire, qui évolue avec les changements survenus dans le monde. Connaître ce droit et le comprendre en tant que fragment de l’histoire du droit et de l’ensemble de la société en général devient une fin en soi. Ce type d’interprétation nou veau et humaniste, systématisant et synthétisant, enrichi en plus d’un élément ancien, a assez vite trouvé des adeptes dans l’ensemble de l’Europe Occidentale où au lieu d’avoir un commentaire exégétique apparaît désormais une nouvelle forme d’oeuvre scientifique, celle de traité comparant la théorie du droit avec le droit en vigueur, dans son contexte historique. Auteur, à présent juriste aux idées humanistes, cesse, de ce fait, d’être réduit à celui qui applique et commente les réglementations ius scriptum, et il devient celui qui cherche la quintessence du droit pur, qui connaît l’antiquité et l’époque contemporaine. Sine historia caeca est iurisprudentia (De Institutione historiae univeresae, I, 609), on pourrait conclure citant les paroles de l’humaniste François Baudouin.

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Prawo rzymskie, Renesansowy humanizm, Kultura prawna

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Czasopismo Prawno-Historyczne, 2012, z. 1, s. 9-37.

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